lundi 29 février 2016

Week-end et stress

Le week-end a été bien rempli et j'ai eu l'occasion de vérifier que j'ai une tendance très pénible à sur-réagir aux petites contrariétés.

Vendredi soir il faisait plutôt beau et sec aussi nous choisissons avec ma fille d'aller faire la balade du chien en roller. Ça nous fais bouger un peu plus et surtout du coups notre chien est ravi de pouvoir courir et de faire un plus grand tour. On arrive aux abords d'une maison parfois gardé par un molosse très agressif. Notre toutou batard croisé teckel à poil dur se ferait égorger direct si il n'y avait pas la grille pour les séparer mais ça ne l'empêche pas de sauter à la gueule de son voisin. D'ordinaire je le retiens mais là j'ai eu quelques seconde de retard. Quelques secondes de trop qui lui ont laissé le temps de poser ses pattes en appui sur la grille et de se la faire bien pincer par l'autre chien.  Bon plus de peur que de mal: il a à peine poussé un aboiement un peu plus aigu sur le coups. Il s'est vaguement léché la patte ça a saigné juste un tout petit peu et ça ne le gênait absolument pas pour poursuivre la balade. Alors j'ai extérieurement agi en conséquence: en montrant bien à ma fille que de toute évidence ce n'était pas grave. Je lui ai quand même bien nettoyé la patte à l'eau et au savon en rentrant à la maison histoire que ça soit propre et ne pas laisser un risque d'infection.  En plus j'avais déjà prévu d'aller chez le véto le lendemain pour lui faire faire ses vaccins donc au pire si il y avait un petit quelque chose le véto le verrait.
Mais même si mon coté rationnel ne cessait de me répéter que ce n'était vraiment pas la peine de m'inquiéter, j'ai bien senti que j'étais ébranlée. Alors que suite aux virus divers qui m'avaient attaqués j'avais abandonné tous mes remèdes divers pour calmer mes nerfs, là j'ai senti que j'en avais à nouveau besoin si je ne voulais pas me repayer une méchante migraine.

 

Le reste du week-end a heureusement été plus serein: donc visite chez le véto ou malgré une confrontation avec 5 ou 6 chiens males dont 4 de gros gabarit, il n'y en a qu'1 contre lequel il s'est énervé, alors que je croyais qu'il était agressif avec tous les chiens mâles à quelques exceptions près.

Visite à la bibliothèque, je n'ai pas trop le temps de lire en ce moment mais je n'ai pas résisté à reprendre quelques BD.

Dimanche j'ai fait les courses vite-fait, je reste ambivalente sur cette ouverture de mon supermarché le dimanche. Ça m'arrange bien mais certains rayons au niveau du frais, du pain sont un peu dépouillés et puis au caisse on voit bien que le personnel en place est là en dépannage et pas forcément ravi d'être là.

Enfin on a aussi réussi à terminer de rentrer le bois qui attendait en vrac sous une bâche , un peu motivé par la venue de mes parents dans 15 jours puisqu'ils rentrent leur camping-car dans la cour.

 

Par contre ce matin nouvelle contrariété: puisque la cour étaient encombrée, nos voitures dormaient dans la rue, garée à cheval sur la route et sur le trottoir qui fait presque 2m de large. La mairie avait déjà prévenue qu'elle ferait la chasse aux voitures qui ne laisserait pas la place de circuler pour les piétons poussettes et fauteuil roulant (selon elle il faut laisser 1,4m). Sur le principe on est tout a fait d'accord puisque j'emprunte les trottoirs du quartier et que je râle contre de nombreuses voitures qui se garent parfois complétement sur le trottoir obligeant les piétons à descendre sur la route. Quel ne fut pas ma surprise d'avoir ce matin un petit papier imitant une contravention en guise d'avertissement C'est z'hom sorti le premier qui m'a remonté le papier. Sur le coups, j'étais bien remonté, z'hom en rajoutant une couche en disant que le trottoir ne fait pas plus d'1,4m et que du coups on ne peut pas se garer dans la rue en respectant leurs règles. Quand je suis sorti avec 1 mètre et 1 grosse craie pour visualiser avec précision si c'était ou non applicable et que j'ai vu ma voiture quasiment les 4 roues sur le trottoir, ma contrariété est redescendu d'un bon cran. Même si par rapport à d'autre il restait encore de la place pour passer confortablement, j'étais clairement en tort. Mais là encore j'ai senti la tension grimper d'un coup pour rien en plus dans la mesure où ce n'était qu'un avertissement et même pas une amande.

 

Je me sens un peu dépourvue pour lutter contre ces attaques de stress irrationnelles.

 

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