vendredi 31 octobre 2008

Changeons les mentalités!


Cette fois-ci ce n'est pas une pauvre petite organisation indépendante qui milite contre la fessée mais rien moins que le Conseil de l'Europe qui lance une nouvelle campagne ainsi qu'une pétition que je vous invite bien évidement tous à signer.

Quand on frappe les adultes, c'est une agression.
Quand on frappe les animaux, c'est de la cruauté.
Quand on frappe les enfants, c'est pour leur bien".

Si vous avez encore quelque doutes sur le bien fondé de légiférer sur le sujet je ne saurais trop vous recommander de parcourir la brochure sur le sujet éditée par le Conseil de l'Europe . Vous verrez que leurs discours ne se veut en aucun cas culpabilisant mais qu'au contraire leurs but fondamental est que chaque pays offre aux parents les moyens d'éduquer leurs enfants de façon positive.

Le clip très joli de la campagne juste pour le plaisir des yeux:



Et enfin 2 liens pour ceux et celles qui voudraient savoir si et comment c'est possible de faire sans:
-1 témoignage de maman
- un site de référence avec des conseils des outils des témoignages

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mouais, c'est bien écrit mais je n'arrive pas à y adhérer totalement.

Les hypothèses de base semblent être qu'un enfant est un être raisonnable (et intelligent) et que la société est gentille avec ceux qui la constitue.

Cleanettte a dit…

Réussir à se mettre en tête qu'une éducation sans aucune violence serait préférable à celle que l'on a connu est déjà assez un cheminement assez long même quand on baigne dans un environnement qui milite en ce sens et je ne pourrais expliquer pourquoi je crois que cela marche pour tous seulement en quelques mots.
On ne découvre vraiment qu'il existe d'autres moyen efficace d'éduquer, de donner règles et limites à ses enfants sans violence qu'une fois qu'on s'est interdit toute violence.
Et contrairement à ce préjugé tenace et récurent chez ceux qui doute de l'éducation non-violente, les enfants éduqués ainsi réagissent plutôt mieux aux agressions de la société. Une des raisons est qu'ils ne connaissent pas la loi du plus fort et donc ne s'y soumettent pas d'office quand on veut la leur imposer hors du cadre familial.

Je précise enfin, pour tous mes lecteurs qui comme Jid n'ont pas encore bannis de chez eux les punitions, que je sais faire la part des choses et ne vous considère pas d'office comme des bourreau d'enfants. Ce sont les circonstances qui m'ont fait opter pour la non-violence et je comprends que sans certains petits ingrédients la question puisse très bien ne jamais se poser pour bon nombre de parents.